Centre Régional d'Expertise Scientifique et Technique Argo (CREST Argo)
| Le CREST Argo est cofinancé par l'Union Européenne. | L'Europe s'engage en Bretagne avec le FEDER. |
Le CREST Argo est financé dans le cadre du Contrat Plan Etat Région (CPER) Bretagne 2007-2013 par l'Etat (via Ifremer), la région Bretagne, l'Europe - FEDER, le Conseil Général du Finistère et Brest Métropole Océane.
Contexte et rappel des objectifs du projet
Depuis le lancement du projet Argo en 2000, la France a toujours été très impliquée dans les différents aspects du programme Argo (développement de flotteurs, gestion des données, déploiements, analyses scientifiques). Depuis quelques années, l’activité Argo Française s’est structurée au niveau français, notamment grâce à l’action fédératrice du projet CREST Argo. Cette structuration a conduit à la soumission en collaboration avec le projet interorganisme Coriolis d’un projet de labellisation de l’activité Argo France en Système d’Observation et d’Expérimentation pour la Recherche en Environnement (SOERE). Cette structuration s’est faite en parallèle à la mise en place d’un infrastructure de recherche européenne (ERIC) Euro-Argo. Cette infrastructure a pour objectif de fédérer les contributions européennes au projet Argo et nécessite que chaque composante nationale soit bien structurée et relativement pérenne.
La contribution française à Argo est en grande partie gérée au sein des laboratoires bretons de l’Europole Mer (IUEM : UBO, CNRS, INSU ; Ifremer, SHOM…). C’est cette expertise scientifique et technique unique qui est fédérée au sein du projet CREST Argo (Centre Régional d’Expertise Scientifique et Technique Argo). Le CREST Argo contribue aussi aux développements instrumentaux nécessaires à ARGO, en partenariat avec la société NKE qui commercialise les flotteurs de type Argo développés par la France (PROVOR et ARVOR).
Les objectifs de ce projet sont les suivants :
T1: Proposer des méthodes de calibration et de validation performantes des données Argo et ainsi permettre à Coriolis de diffuser des données d’une qualité au meilleur niveau international. Les travaux s’appliquent aux mesures ‘classiques’ de température et salinité dont il faut continuer à suivre le comportement et surtout aux mesures nouvelles d’oxygène pour lesquelles les développements restent à faire.
T2: Conduire des recherches innovantes intégrant les données Argo afin de mettre au point un ensemble de diagnostics basés sur les données Argo pour quantifier le changement climatique global (naturel et d’origine anthropique) et en comprendre les mécanismes. Les études sont menées à l’échelle globale et des configurations régionales sont mises en place sur les zones intéressant plus particulièrement les acteurs du pôle Brestois (Atlantique Nord, Atlantique équatorial, Océan austral). Un effort spécifique sera porté sur l’étude et la compréhension des variations des contenus thermique et halin et la variabilité des propriétés des masses d’eau modales qui sont des intégrateurs des variations climatiques.
T3: Contribuer aux développements technologiques nécessaires à l’amélioration des plateformes actuelles et la promotion de l’intégration de nouveaux capteurs sur les PROVOR en particulier ceux permettant d’accéder aux paramètres cruciaux pour l’étude des cycles biogéochimiques (mesurant par exemple l’oxygène dissous).
T4: Contribuer à l’optimisation du dessin du réseau ARGO en affinant la stratégie d’échantillonnage en fonction des particularités des dynamiques régionales.
T5: Proposer à partir des données ARGO des produits à forte valeur scientifique ajoutée (climatologie de propriétés et de courants, indicateurs de l’état de l’océan) basée sur des méthodes modernes d’analyse de données.
T6: Contribuer au réseau Argo par le financement et le déploiement de profileurs.
Bilan